À l’heure où les services d’urgence crient au secours devant l’affluence incessante, les sous-effectifs du personnel, le burn-out général, curieusement il y a des patients qui sourient dès qu’ils le peuvent, des patients qui portent en eux une joie de vivre qui pousse à l’admiration alors qu’ils sont encore touchés de près par un nouveau problème qui les amène à consulter. Comment oublier ces rencontres ? Ce sont souvent des moments qui résonnent comme des leçons de vie.
On peut alors se poser la question : par quoi ces patients sont-ils animés pour oublier de se plaindre, composer « sagement » avec leur souffrance, leurs douleurs, prendre la vie telle qu’elle va (de travers), se réjouir des petites choses dont ils font parfois l’apologie ?
