Crédit photo : Fred BOS

Marc MAGRO

Entrer dans le monde c'est aussi prendre de la distance pour tenter de le comprendre.

Niçois d’adoption, Marc Magro a fait ses études de médecine dans la capitale azuréenne pour devenir médecin urgentiste. Hospitalier et médecin pompier, il complète quelques années plus tard sa formation en obtenant son diplôme de psychologue clinicien.
Il concilie ses activités dans un esprit d’unité qu’il enrichit de voyages. «Ecrire c’est explorer le monde, le sien à travers ceux des autres, et inversement
Marc est auteur d’essais, de témoignages, de romans et de nouvelles.

Dans l'intimité de l'humain
AU CŒUR DES URGENCES

À l’heure où les services d’urgence crient au secours devant l’affluence incessante, les sous-effectifs du personnel, le burn-out général, curieusement il y a des patients qui sourient dès qu’ils le peuvent, des patients qui portent en eux une joie de vivre qui pousse à l’admiration alors qu’ils sont encore touchés de près par un nouveau problème qui les amène à consulter. Comment oublier ces rencontres?? Ce sont souvent des moments qui résonnent comme des leçons de vie. On peut alors se poser la question : par quoi ces patients sont-ils animés pour oublier de se plaindre, composer «?sagement?» avec leur souffrance, leurs douleurs, prendre la vie telle qu’elle va (de travers), se réjouir des petites choses dont ils font parfois l’apologie?? Ainsi, à travers différents témoignages, c’est un certain regard qui s’offre à nous sur des destins aussi ordinaires que singuliers, des trajectoires qui, malgré leurs blessures, trouvent la force dans les recoins salutaires de leur vie. Autant de chemins résilients qui peuvent faire écho à nos histoires, nos épreuves, nous ouvrir à nous-mêmes avec plus d’assurance et de quiétude.

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LE SILENCE DES CORPS

Les méandres d'un homme blessé.
De la volonté de revanche au désir de vengeance.

Depuis quelques semaines Paul, trentenaire, est hanté par une série de cauchemars. Thanatopracteur dans la Creuse, il exerce un métier solitaire, silencieux auprès de corps qu’il soigne avec une attention particulière. Côtoyer la mort, la rendre belle et supportable, s’est imposé dans sa vie comme un pansement de fortune. Car, derrière ce destin choisi, se cache la nécessité de taire un passé frappé de blessures.
Avec sa femme et ses deux jeunes enfants, il habite une maison dans la forêt, un lieu qui semble aussi l’épargner du monde. Mais voilà qu’un brouhaha intérieur fait surface. Enfant, il a été abusé. Comment vivre avec ça ? Qu’est devenu son « agresseur » ? Doit-il le retrouver ? Des questions que ces cauchemars attisent. Sans doute est-il temps de réagir, de s’affranchir de son histoire…

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même pas morts

Quand le présent cache un passé effroyable.

Août 2013. Le commissaire Paul Antonelli part avec sa femme et sa fille à La Baule rejoindre ses parents pour passer des vacances tous ensemble. Mais à leur arrivée, les grands-parents ont disparu….Paul va donc remuer ciel et terre pour les retrouver. Mais c’est dans leur passé que se trouve la clé : quand Anna, sa grand-mère, fut sauvée du ghetto de Varsovie. Pour retrouver ses parents, le commissaire devra faire la lumière sur les non-dits familiaux, qui le mèneront dans les milieux néo-nazis…

Sélection au Prix "Livre Azur 2021"

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Autour du COVID 19...

Première vague COVID

Les urgences pendant le confinement

Dans mon dernier livre, j’ai eu envie de vous livrer quelques moments de ma vie au plus près des patients et des soignants durant cette crise sanitaire sans précédent.

Des rires sous les masques

Les perles du COVID

Avec un œil amusé, j’ai réuni dans ce recueil ce que mes collègues soignants m’ont rapporté ou ce que j’ai pu relever au cours de mon activité d’urgentiste.
L’humour est une façon de se consoler, de prendre de la distance ; la dérision une façon de surmonter les tensions.

Dernières parutions

2019 Roman

Vous avez faim? Ca tombe bien. Voici un menu intrigant, sauce diabolique.

Découvrez la saga de Verne !

Les aventures jubilatoires d’un médecin encombré par son nom. Quelle idée de s’appeler Jules Verne !

A 40 ans, plus que jamais préoccupé par l’amour, Jules décide de ne plus être le colocataire de sa vie…

Côté fiction

De mon premier roman Chambre X (2007), remarqué par Brigitte Lahaie (RMC : Lahaie, l’Amour et Vous), dont le personnage principal est acteur porno, à Même pas morts (2020), roman policier et psychologique explorant les abîmes de la propagande nazie, en passant par Si vous preniez de mes nouvelles (2012), récompensé en présence d’Umberto Eco, Prix Cesare Pavese, je ne cesse d’explorer différents genres avec un intérêt particulier pour la précision des mots, des contextes, des époques.

Il en va de même pour la psychologie des personnages sur laquelle je m’attarde consciencieusement afin de donner à mes acteurs de papier, croisés au fil des lignes, toute la dynamique du vrai. Délicieux travail que de les voir s’incarner et vivre pour les laisser s’échapper vers des rencontres où la vie s’interroge souvent sur ce qu’elle peut avoir de sens ou de non-sens. Oui, la vie, dans tous ses états et ses éclats.

Côté réalité

Mon métier d’urgentiste m’offre fréquemment l’occasion de vivre des situations peu communes, de traverser en accéléré des moments de vie incroyables. Mais être médecin dans le domaine de l’urgence, ce n’est pas simplement faire un diagnostic, donner un traitement, éviter le pire, parfois sauver une vie. Il y a ce qu’on oublie souvent : le côté plus intime et moins mécanique du soignant. Cette part de soi bousculée par l’histoire des autres, ces portes qu’on ouvre et qu’on pense refermer si vite. Car il y a toujours un souvenir, un détail, une émotion qui restent.A plusieurs reprises, dans déjà quatre ouvrages, j’ai eu envie de partager ce maelstrom d’adrénaline et d’enthousiasme pour un métier dédié aux autres. Curieusement, c’est souvent lorsqu’on rentre chez soi, qu’on enlève son habit de travail, qu’on réalise toute l’ampleur de ce qu’on vient de vivre.

En effet, notre quotidien n’a rien de banal. Il arrive qu’on porte parfois longtemps ce qu’il est advenu de tel ou tel patient, qu’on revit les mots difficiles à trouver pour dire ce qu’il y avait à dire sans mentir. L’écriture permet bien sûr de poser tout cela, de réfléchir. Comment ne pas être aspiré par la brutalité, la beauté et la fragilité des choses de la vie quand on se retrouve si souvent confrontés aux drames, aux parcours cabossés des uns et des autres, mais aussi à leur regard, tendre, juste et drôle parfois ? Ce qui donne à la profession toute la force des rencontres qu’elle propose et éclaire.